- Ali Menas
Menas Ali
Un poète pas comme tous les autres
Biographie :Ali mennas est né en1970 au village de Boumnazel dans la commune d'Ath leqsar ;un village qui a vu naître plusieurs poètes de talent.
Les habitants du village lui ont prédit un grand avenir de poète, puisque dès son jeune âge, il commença à composer de beaux poèmes.
Ali mennas est connu pour son activisme pour la culture amazighe et son engagement poètique au service des valeurs ancèstrales encrées dans notre région et celles d'intérêt national.
Il a l'honneur d'avoir aidé beaucoup de chanteurs locaux ainsi que ceux des régions de Kabylie.Les gens qui le connaissent l'aprécient pour sa modéstie et sa gentillesse bien qu'il soit intransigeant sur les questions de principe.
Il m'est très facile de composer un poème que d'évoquer un poète de la trempe de Ali Menas qui, à force de le connaître, on a cette impression de le découvrir pour la première fois lui qui incarne le renouvellement de la pensée humaine celle qui guide les hommes dans le chemin de la vie.
Dans ce chemin sinueux de la vie des hommes, on vit tous les états d'âme ; meilleurs sont ceux qui regardent vers l'avenir tout en jetant l'œil vers le passé.
Pour Ali Menas, l'imparfait était un présent dans le passé, le présent deviendra un passé composé, et le futur deviendra un présent lorsque le présent disparaît dans la nébuleuse du temps.
Pour comprendre cette dialectique, on n'a qu'à lire les œuvres d'Ali Menas pour mieux comprendre les secrets de la vie. Si je vous entraîne dans les poèmes d'Ali Menas, chacun trouvera un bout de ce qu'il recherche dans sa poésie.
Tamedyazt naâli Menas ad leqrar pour tous ceux vivent swulache seg mawlan nennif igan tajvirt iwussan fracturés par l'hem de la vie pour se tenir debout di tizi lmut.
Ali menas est de ceux qui cherchent amek les frères qui détestent tagmats, aiment dire yemma comme si tijâal et leghrur sont des vertus pouvant panser el jerh de ceux qui sont atteint par tiyitha en leghdar venant pour semer arva entre les folies de la jeunesse et les atrophies de la vieillesse.
Les hommes sages disent : de la dispute, jaillit la concorde, lorsque les hommes se disputent, tamettout lance leanaya un appel sacré et respecté de tous, timest s'éteint comme adfel qui fond au lever du soleil.
Ali le poète est de ceux qui aiment garder cette belle teswira de la solidarité pour venir en aide à ceux qui refusent lmut chaque fois qu'ils lancent tighri de détresse ; la soif de tilelli est comme l'air qu'on respire, à force de fléchir, la soumission nous tend la main au point où elle devient une trika jalousement gardée. Ali Menas, dit : diriyi à qui veut l'entendre de ces élèves qui disent addu jenk à leur maître comme si ath thila pouvaient acheter la gloire sterzeg nessoukar !
Amdhan yelhan ressemble à tazemmurt, si vous en prenez soin, il vous donnera ses fruits, par contre si quelqu'un provenant de la tribu d'ath ennand prêchait la vérité, vous pourrez dire alors à thinna yetsrun les larmes du crocodile que vaut mieux aimer taderghalt qui ne voit pas que de voir une voyante qui n'aime pas.
Beaucoup de gens ne savent pas ce qu'ils veulent, mais savent ce qu'ils ne veulent pas, ces gens sont comme el mal ger meksa on ne sait pas qui garde l'autre, machi dyiwet que le poète doit à chaque fois dire à ceux qui ne comprennent que swenghaz si non même celui qui n'a jamais aimé dira que nek d wul nous comprenons que l'amour est la meilleure chose que Dieu ait créee mais maâliche,nous nous ressemblons en se rassemblant comme le vent et assigna lorsque le premier vient seul, le second lui dit: ayadu ruhed awiyi.
I nek yellan am lvaz,
Ets âssagh tent seg genwan.
Nek yidsent nets mberraz,
Tetsegh tid id i yihwan.
Tagara aghligh ghef tummaz,
Ur arwigh ur errigh laz,
Arrights i lwaâd bwekmaz
Asmi deghligh ger yesghan.
Inek yellan am falku,
Atseggidegh tisukwrin.
Maçi desyada u merku
Yets ezzine ghef etmilwin.
Ur yekkat ur yets fuku,
Deg imanis yets çuku,
Yeffer daw iflku,
asmi dufgent tet virin.
inek yellan da zerzur
ats nadightent as yiwet
anta tamurt ur denzur
maçi dwin yezgan yekhmet
el qutiw dezzit ahrur
sessagh aman segw çerçur
maçi am lârra ledyur
yezgan degw gudu ivahhet.
Timsaâraqt
ufiγ amusnaw yewhem,
yennayid sfehmiyi.
hedderγas yugi ayifhem,
la yid yeqqar fehmiyi.
arjiγt ayid essefhem,
mid yenṭeq yeswehmiyi.
neḍḥad tagara newhem,
ma tfeḥmem sefhemtiyi !
sfehmet iyi sxilwet,
ansi dnebḍa anda nekfu.
nek felli xerben lewqet,
allaγ iw ygi ad yečfu.
fellas ketrent lefhamet,
yal yiwen amek ilayfettu.
felεuqqel teqleb tesweεt,
amek almi hujren tajmeεt,
andat ssebba nbeṭṭu.
sebba nbeṭṭu ḍiεḍawen,
yekkaten embla aεekwaz.
bḍankwen am ibawen,
almi tsehlem iweγẓaẓ.
yekčem wuččen garawen,
γer tesga nwen lad yeṭṭaẓ.
akkert ay inasliyen,
ddut ferset ayla nwen,
urteddut lebγi iwenγaẓ.
...aken is yenna umedyaz